Franck : – Allô ? Margaux, tu fais quoi demain ?
Margaux : – Rien pourquoi ?
Franck : – Ben, j’ai deux places pour le concert des Ramones.
Margaux : – C’est génial !
Franck : – Ouais, alors je me demandais si ça te dirait de venir avec moi…
Margaux : – Ben, ça aurait été avec plaisir, mais je dois préparer un exposé pour mardi.
Franck : – Mardi, mais tu as largement le temps.
Margaux : – Pas tant que ça, je n’ai pas commencé et je ne sais vraiment pas quoi faire.
Franck : – Allez, c’est une occasion unique et puis ça finira assez tôt.
Margaux : – C’est vrai que c’est tentant, mais non ! Je pense que c’est mieux que je reste chez moi.
Franck : – Arrête, ça va te changer les idées. En plus, je serai en voiture, je pourrai te ramener chez toi après.
Margaux : – C’est bon Franck, n’insiste pas, c’est très gentil de ta part de me proposer de venir, mais je préfère rester chez moi. Ok ?
Franck : – Bon, comme tu veux. Salut.
Margaux : – Salut.
Bonjour, bienvenue sur Podcast Francais Facile. Je vais vous lire aujourd’hui un texte intitulé « franglais » C’est un texte un peu particulier. Il est en français familier et comporte beaucoup, beaucoup trop de mots étrangers (surtout anglais). Écoutez bien la prononciation, c’est un peu différent avec l’accent français. Je vais lire ce texte deux fois : une fois lentement et une fois à vitesse normale. C’est parti.
J’en ai assez de servir de punching-ball pour mon boss. C’est un chef style self-made-man qui a lancé sa start-up après avoir travaillé comme manager dans une chaîne de fast-food qui vend des hamburgers et des milk-shake. Il a tout quitté pour monter Miami Beach, c’est le nom de sa société. Je travaille pour lui depuis 2 ans et c’est pas top. Le salaire est bas, à la cantine (un self-service) , on nous propose toujours la même chose : steak frites ou hot dog.
Pour les vêtements, ce n’est pas la classe. Interdiction de porter le costume cravate, le look dans l’entreprise c’est plutôt jean, pull et baskets… j’ai même vu le patron une fois venir en jogging et sweat-shirt. « Pourquoi être snob ? à Miami Beach, il faut être cool » C’est ce qu’il dit tout le temps. Mais bon, quand il y a un cocktail, il fait comme tout le monde, il met un smoking…
Enfin, ce week-end, je ne reste pas à Paris avec ses bars et ses night-clubs. Ah non. Je vais partir faire du camping, louer une caravane ou un bungalow et organiser un barbecue avec mes amis. Pas de soirée pizza DVD, pas de sorties cinéma pop-corn. Non, ce week-end c’est grillades, sandwiches et farniente.
Je vous déconseille d’utiliser trop d’anglicismes quand vous parlez. Presque tous les mots anglais ont une traduction en français. Par exemple le mot « e-mail » est anglais. On l’utilise surtout à l’oral. A l’écrit on va utiliser courrier électronique ou courriel. « Courriel » c’est un mot québécois fabriqué à partir de « courrier » et « électronique ». C’est n’est qu’un exemple car le Québec est certainement aujourd’hui la région du monde où on fabrique le plus de nouveaux mots français.
Quand vous utilisez un mot anglais évitez de le prononcer avec un accent britannique ou américain trop fort, sinon on va peut-être vous trouver un peu …snob. From podcastfrancaisfacile.com
Client : Bonjour. Fromager : Bonjour mademoiselle. Qu’est-ce qu’il vous faudra ? Client : Je vais prendre un peu de roquefort… Fromager : Vous voulez lequel ? Client : Celui-là. Fromager : Je vous en mets combien ? Comme ça ? Client : Un peu moins… Fromager : Ça va comme ça ? Client : Oui. C’est bien. Fromager : Il vous faudra autre chose ? Client : Oui, un camembert bien fait. Fromager : J’ai celui-là. Vous m’en direz des nouvelles. Ce sera tout ? Client : Oui. Fromager : Alors… 11 euros 47. Client : Tenez. Fromager : Voilà. Client : Merci, bonne journée Fromager : Bonne journée. Au revoir.
Chez le fromager 2
Fromager : C’est à qui le tour ? Client :Je crois que c’est à moi. Bonjour. Fromager : Bonjour. Client : Il me faudrait de la mimolette. Fromager : Oui, vous voulez laquelle ? Client : Celle à 30 euros le kilo. Fromager : Comme ça, ça ira ? Client : Euh…Un peu plus… Fromager : Comme ça ? Client : Oui, très bien. Fromager : Il vous faudra autre chose ? Client : Oui, il me faut du fromage à raclette… de l’Apremont. Vous m’en mettrez pour quatre personnes. Fromager : 400 grammes… ça suffira ? Client : Oui, on n’est pas des gros mangeurs. Vous me conseillez quel vin pour l’accompagner ? Fromager : Oh, un Côte du Jura ou un Riesling, ça ira très bien. Client : Le Côte du Jura ? Je ne connais pas… Fromager : Eh bien, c’est l’occasion d’essayer. Ça change un peu. Vous en trouvez des très bien à partir de cinq euros… Il vous faudra autre chose ? Client : Non, c’est tout. Fromager : Alors, 14 euros 90. Client : Tenez. Fromager : Vous n’auriez pas la monnaie ? Client : La monnaie ? Euh… Non désolé. Je n’ai que ça. Fromager : Alors, dix qui font quinze, vingt, trente, quarante et cinquante. Client : Merci. Fromager : Merci, bonne journée.
Chez le fromager 3
Client :Fait pas chaud ce matin… Fromager : Non, et ils annoncent rien de bon pour la semaine. Qu’est-ce qu’il vous faudra ? Client : Mettez-moi un peu d’emmental, s’il vous plaît. Fromager : De l’emmental…. Ça ira comme ça ? Client : Oui, c’est très bien. Fromager : Il vous faut autre chose ? Client : Je prendrais bien un morceau de Comté. Fromager : Vous voulez lequel ? Client : Euh, c’est quoi la différence à part le prix. Fromager : Le mieux c’est d’y goûter. Tenez… Client : Il est bon. Fromager : Goûtez-celui là… Client : La couleur est différente… Il est plus fruité que le premier. Fromager : Le deuxième est un Comté d’été il a huit mois d’affinage alors que le premier est un vieux comté. Il a été affiné 24 mois. Client :Je vais prendre le deuxième. Fromager : C’est un bon produit. Client : Vous m’en mettrez deux cents grammes. Et puis, vous allez me mettre aussi une demi livre de beurre. Et c’est tout. Fromager : Alors, onze soixante. Client : Tenez. Fromager : Vous n’auriez pas de monnaie ? Client : Attendez… Client : J’ai soixante centimes. Fromager : Ça m’arrange. Merci bien. Client : Merci. Bonne journée. Fromager :Bonne journée.
– Bonjour, qu’est-ce qu’il vous faudra ? – Je vais prendre des tomates. – Alors, des tomates, regardez comme elles sont belles ! – Je vous en mets combien ? – ll m’en faut un kilo. – Alors, un kilo de tomates… Un kilo cent… ça ira ? – Oui. – Et avec ceci ? – Je voudrais une belle laitue. – Une belle laitue ! – Ils sont à combien vos oignons ? – Un euro le kilo ! – Ils sont pas chers – Oui, et ils sont bons ! – Alors mettez-m’en un kilo. Ce sera tout. – Alors, une laitue, un kilo d’oignons, un kilo de tomates, Ça nous fera … allez ! trois euros ! – Tenez. – Merci, bonne journée. Allez ! on y va dans l’oignon, on y va !!
Employé :Monsieur bonjour. Client : Bonjour, je voudrais trois croissants au beurre, un pain aux raisins et un pain au chocolat, s’il vous plaît. Employé : Oui, ça sera tout ? Client : Qu’est-ce que vous avez comme tartes ? Employé :J’ai des tartes aux pommes ou des tartes aux fraises. Client : Je vais prendre une tarte aux fraises. Employé : Oui c’est pour combien de personnes ? Client : Pour six personnes. Employé : Voilà monsieur. 25 euros cinquante. Client : Voilà. Employé : Merci monsieur, au revoir. Client : Merci, bonne journée.